Nous savons que chez les vampires, la loyauté pour une cause dépend généralement d'un endoctrinement forcé et automatique par une secte à la suite de l'étreinte. Par exemple, un nouveau né dont le sire appartient au Sabbat se battra presque à coup sûr pour cette secte. De la même manière, un jeune Sethite est éduqué aux coutumes du clan et aura une culture sethite sans avoir forcément connaissance des autres organismes (Camarilla...). Ainsi, les vampires ne choisissent pas vraiment leur camps ou leur cause car celle-ci est en très grande partie déterminée par l'identité du sire et la raison de l'étreinte. Ils ont aussi tendance à se regrouper et à s'organiser de manière à pouvoir exercer un contrôle sur les humains et aussi leur cacher efficacement leur existence (faire étouffer des affaires louches...).
Les Changelins quant à eux sont déterminés par leur nature qui les contraints à fuir la banalité étouffante et donc à se regrouper dans les lieux enchantés. Pour conserver leur féerie, ils ont une cause commune et indépendante de leur idéologie : les humains doivent rêver. On comprend donc relativement bien pourquoi les vampires ou les changelins forment des groupes, et pourquoi ils combattent ceux qu'ils combattent. Par contre, pour ce qui concerne les loups-garous, les choses sont moins évidentes. Ils pourraient très bien vivre sous leur forme principale (les homidés parmi les hommes...) et sans se mêler des combats contre des ennemis qui semblent de toute manière invincibles. Ils sont en train de perdre la guerre qu'ils mènent contre le Ver et l'Apocalypse s'apprête à s'abattre sur eux, on peut donc se demander pourquoi ils ne décident pas tout simplement de jeter l'éponge et de déserter les combats, voir même de changer de camp.
Une mission sacrée
Les Changelins quant à eux sont déterminés par leur nature qui les contraints à fuir la banalité étouffante et donc à se regrouper dans les lieux enchantés. Pour conserver leur féerie, ils ont une cause commune et indépendante de leur idéologie : les humains doivent rêver. On comprend donc relativement bien pourquoi les vampires ou les changelins forment des groupes, et pourquoi ils combattent ceux qu'ils combattent. Par contre, pour ce qui concerne les loups-garous, les choses sont moins évidentes. Ils pourraient très bien vivre sous leur forme principale (les homidés parmi les hommes...) et sans se mêler des combats contre des ennemis qui semblent de toute manière invincibles. Ils sont en train de perdre la guerre qu'ils mènent contre le Ver et l'Apocalypse s'apprête à s'abattre sur eux, on peut donc se demander pourquoi ils ne décident pas tout simplement de jeter l'éponge et de déserter les combats, voir même de changer de camp.
Une mission sacrée
La société garou est plus ancienne que celle des humains, on estime que les premiers garous ont vu les premiers humains découvrir le feu. C'est une société marquée par une forte tradition et des règles strictes enseignées de génération en génération : la litanie. Ce code indique aux garous certains préceptes dont celui de défendre coute que coute leur Mère à tous, Gaïa. Du point de vue garou, Gaïa est l'esprit créateur de toute chose mais qui est sur le point de mourir, ce que les signes de l'apocalypse de la Prophétie du Phœnix annoncent. Les garous sont les défenseurs de Gaïa, la dernière ligne de défense contre le cancer qui la ronge. Voilà ce qu'on enseigne aux jeunes garous qui rejoignent un sept (groupe de garou qui régit un caern).
D'un point de vue cosmologique, les garous sont liés au Sauvage, la dernière entité de la Triade qui est libre et qui remplit encore son rôle originel (le Tisserand sombra dans la folie et le Ver fut pris dans la Toile du Tisserand). Ils sont en quelque sorte le fer de lance du Sauvage. Dans les faits, on constate que les esprits alliés des garous (dont les esprits totem) sont des esprits du Sauvage. En face d'eux les garous font l'amalgame entre les forces du Tisserand et celles du Ver, ce qui est pardonnable étant donné que le Ver teinte désormais la Toile du Tisserand. Donc les garous défendent Gaïa et se battent contre le Ver par tradition/devoir mais aussi parce que ils sont liés par nature et par tradition au Sauvage et la Triade étant ce qu'elle est devenue (l'apocalypse est proche), il leur faut défendre le Sauvage.
Dans la niche (sociale)
La première raison du regroupement des garous se situe au niveau social. D'un point de vue sociologique, les loups-garous constituent une communauté d'individus dotés d'une histoire, d'une culture commune et d'un sentiment d'identité collective. Les loups-garous se racontent l'histoire de leur peuple de génération en génération. Cette histoire est riche, tourmenté et constitue un héritage dont chaque garou est bénéficiaire qu'il le veuille ou non. Par exemple, on raconte que la terreur irrationnelle qui s'empare des humains lorsqu'ils voient un garou proviendrait de l'Impergium, sombre période pendant laquelle les garous régulaient la population humaine en les tuant lorsqu'ils devenaient trop nombreux. Les garous partagent encore aujourd'hui ce point commun, cet héritage venant de leur histoire. La culture commune des garous est constituée de nombreuses connaissances spécifiques à leur race. Des connaissances et des références qu'ils partagent donc entre eux, mais pas avec les personne hors de leur communauté. Je pense principalement à l'ensemble des savoirs concernant les esprits, l'umbra, les rituels liés au Caern ou à la société garou, les rôles sociaux que sont supposés incarner les garous en fonction de l'état de la lune à leur naissance... Tout cela constitue un socle commun à tous les garous et qui compose une culture indépendante. Enfin, les garous ont tendance à vivre groupés parce qu'ils partagent un sentiment d'identité commune. Il est tout d'abords bien évident qu'un individu mi-homme, mi-loup possède des caractéristiques psychologiques très particulières du fait du mélange homme-animal d'une part et des "supers-pouvoirs" d'autre part. Un loup-garou ne peut raconter ses problèmes existentiels qu'à un autre loup-garou, sans quoi il ferait face à une forte incompréhension (même en supposant qu'il soit cru). Ils se regroupent donc parce qu'ils se ressemblent et partagent les mêmes difficultés. L'épreuve de la différence commence à la puberté lorsque le garou se transforme pour la première fois. Cela se produit sous l'effet d'un stress suffisant pour réveiller les instincts garoutesque du garou. Stress = rage = (la plupart du temps) frénésie. On peut donc imaginer que cette crise de puberté ait une fin tragique et que dès ce moment la vie du garou change : il devient un garou et ne peut plus vivre parmi les humains. Concrètement les facteurs de rejet sont les dégâts de la première crise, le voile qui se met en place et la malédiction [voir article "Pourquoi les garous ne peuplent pas les villes] (sans doute déjà active depuis la naissance du garou). Donc la vie des garous se marque par une rupture nette le monde des humains (homidé) ou des loups (lupus) lors de la puberté, puis la rupture se confirme le reste de la vie des garous (malédiction et voile).
Un animal social
Il existe chez les loups-garous un instinct proche à la fois de l'instinct humain et lupus. L'homme comme le loup sont des animaux sociaux vivant dans des groupes hiérarchisés pour plusieurs raisons : trouver de la nourriture, se protéger mutuellement, mais aussi parce que les rapports sociaux et affectifs font partie des besoins individuels. En plus de la formation de groupes, on trouve chez les lupins une mise en compétition de ces groupes. Cette compétition peut avoir pour objet diverses ressources, mais généralement le territoire sur lequel se trouve cette ressource. Les guerres de territoires (que l'on retrouve chez les humains et les loups) sont à la fois une cause et une conséquence de la vie en groupe. Appartenir à un groupe puissant devient synonyme de confort, chacun chez les lupins trouve donc son compte à se regrouper.
Des bénéfices concrets
Chacun aura noté que les loup-garous ne se regroupent pas n'importe ou et dans n'importe quelles conditions. Les lieux dans lesquels on trouve des concentrations de lupins sont les Caerns et leurs environs. Or, les Caerns sont des lieux dans lesquels le goulet est très mince et où il est donc beaucoup plus facile de le franchir pour aller dans l'umbra. La possibilité d'aller facilement dans l'umbra est un avantage considérable pour un lupin. De plus, les Caerns sont habités par des esprits dont il est aussi possible de tirer avantage. En effet, même en raisonnant de la manière la plus égoïste qui soit, on se rend compte que les lupins tirent des bénéfices à entretenir de bonnes relations avec les esprits puisque ceux-ci sont capables de leur venir en aide de très nombreuses manières.
Conclusion
Pour résumer, les garous restent ensemble et poursuivent le combat pour plusieurs raisons. Il y a bien un aspect "mission sacrée" qui est plus ou moins connu (la mythologie de la triade...) mais cela n'explique pas que les garous fassent front et serrent les rangs alors qu'ils sont dans la panade. Il faut donc chercher dans les raisons égoïste, nous en avons dégagé trois :
- ils se considèrent comme une communauté
- ils ont un instinct de meute
- ils tirent des bénéfices concrets et personnels à ce type de vie
En sommes, les lupins continuent le combat pour pouvoir conserver leur mode de vie actuel et ne rien en sacrifier que ce soit sur le plan des habitudes, de l'identité, ou de leur nature.
La première raison du regroupement des garous se situe au niveau social. D'un point de vue sociologique, les loups-garous constituent une communauté d'individus dotés d'une histoire, d'une culture commune et d'un sentiment d'identité collective. Les loups-garous se racontent l'histoire de leur peuple de génération en génération. Cette histoire est riche, tourmenté et constitue un héritage dont chaque garou est bénéficiaire qu'il le veuille ou non. Par exemple, on raconte que la terreur irrationnelle qui s'empare des humains lorsqu'ils voient un garou proviendrait de l'Impergium, sombre période pendant laquelle les garous régulaient la population humaine en les tuant lorsqu'ils devenaient trop nombreux. Les garous partagent encore aujourd'hui ce point commun, cet héritage venant de leur histoire. La culture commune des garous est constituée de nombreuses connaissances spécifiques à leur race. Des connaissances et des références qu'ils partagent donc entre eux, mais pas avec les personne hors de leur communauté. Je pense principalement à l'ensemble des savoirs concernant les esprits, l'umbra, les rituels liés au Caern ou à la société garou, les rôles sociaux que sont supposés incarner les garous en fonction de l'état de la lune à leur naissance... Tout cela constitue un socle commun à tous les garous et qui compose une culture indépendante. Enfin, les garous ont tendance à vivre groupés parce qu'ils partagent un sentiment d'identité commune. Il est tout d'abords bien évident qu'un individu mi-homme, mi-loup possède des caractéristiques psychologiques très particulières du fait du mélange homme-animal d'une part et des "supers-pouvoirs" d'autre part. Un loup-garou ne peut raconter ses problèmes existentiels qu'à un autre loup-garou, sans quoi il ferait face à une forte incompréhension (même en supposant qu'il soit cru). Ils se regroupent donc parce qu'ils se ressemblent et partagent les mêmes difficultés. L'épreuve de la différence commence à la puberté lorsque le garou se transforme pour la première fois. Cela se produit sous l'effet d'un stress suffisant pour réveiller les instincts garoutesque du garou. Stress = rage = (la plupart du temps) frénésie. On peut donc imaginer que cette crise de puberté ait une fin tragique et que dès ce moment la vie du garou change : il devient un garou et ne peut plus vivre parmi les humains. Concrètement les facteurs de rejet sont les dégâts de la première crise, le voile qui se met en place et la malédiction [voir article "Pourquoi les garous ne peuplent pas les villes] (sans doute déjà active depuis la naissance du garou). Donc la vie des garous se marque par une rupture nette le monde des humains (homidé) ou des loups (lupus) lors de la puberté, puis la rupture se confirme le reste de la vie des garous (malédiction et voile).
Un animal social
Il existe chez les loups-garous un instinct proche à la fois de l'instinct humain et lupus. L'homme comme le loup sont des animaux sociaux vivant dans des groupes hiérarchisés pour plusieurs raisons : trouver de la nourriture, se protéger mutuellement, mais aussi parce que les rapports sociaux et affectifs font partie des besoins individuels. En plus de la formation de groupes, on trouve chez les lupins une mise en compétition de ces groupes. Cette compétition peut avoir pour objet diverses ressources, mais généralement le territoire sur lequel se trouve cette ressource. Les guerres de territoires (que l'on retrouve chez les humains et les loups) sont à la fois une cause et une conséquence de la vie en groupe. Appartenir à un groupe puissant devient synonyme de confort, chacun chez les lupins trouve donc son compte à se regrouper.
Des bénéfices concrets
Chacun aura noté que les loup-garous ne se regroupent pas n'importe ou et dans n'importe quelles conditions. Les lieux dans lesquels on trouve des concentrations de lupins sont les Caerns et leurs environs. Or, les Caerns sont des lieux dans lesquels le goulet est très mince et où il est donc beaucoup plus facile de le franchir pour aller dans l'umbra. La possibilité d'aller facilement dans l'umbra est un avantage considérable pour un lupin. De plus, les Caerns sont habités par des esprits dont il est aussi possible de tirer avantage. En effet, même en raisonnant de la manière la plus égoïste qui soit, on se rend compte que les lupins tirent des bénéfices à entretenir de bonnes relations avec les esprits puisque ceux-ci sont capables de leur venir en aide de très nombreuses manières.
Conclusion
Pour résumer, les garous restent ensemble et poursuivent le combat pour plusieurs raisons. Il y a bien un aspect "mission sacrée" qui est plus ou moins connu (la mythologie de la triade...) mais cela n'explique pas que les garous fassent front et serrent les rangs alors qu'ils sont dans la panade. Il faut donc chercher dans les raisons égoïste, nous en avons dégagé trois :
- ils se considèrent comme une communauté
- ils ont un instinct de meute
- ils tirent des bénéfices concrets et personnels à ce type de vie
En sommes, les lupins continuent le combat pour pouvoir conserver leur mode de vie actuel et ne rien en sacrifier que ce soit sur le plan des habitudes, de l'identité, ou de leur nature.
Sylvain & Nicolas
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire